Une saison antarctique fructueuse pour la science et la technologie à la Station Princess Elisabeth

PEA station

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© © International Polar Foundation

La saison antarctique de cette année est terminée et l’équipe est maintenant revenue en Europe. Les scientifiques ont atteint leurs buts et grâce à sa technologie, telle que le réseau intelligent, la station Princess Elisabeth a pu fonctionner en mode « zero emission ».

Cette saison, sept projets scientifiques ont été menés à la station Princess Elisabeth, la plupart par des scientifiques belges, mais également par des scientifiques allemands et japonais. Nous avons décrit certains de ces projets dans les différentes nouvelles précédentes sur la recherche scientifique à la station (partie 1 et 2). La plupart des recherches ont été menées en Terre de la Reine Maud (Antarctique de l’Est) – l’une des régions les moins explorées du continent.

Les scientifiques ont eu la chance de faire de belles découvertes.

Ainsi, l’équipe allemande du Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe (BGR) avait pour objectif de mieux comprendre l’histoire géologique de la Terre de la Reine Maud. Ils ont cherché la zone d’affrontement où deux plaques continentales se sont rencontrées pendant la formation du supercontinent Gondwana, il y a plus de 500 millions d’années. Bien qu’ils pensent avoir trouvé cette zone, les chercheurs doivent encore effectuer des tests en laboratoire sur les échantillons de roches qu’ils ont collectées en Antarctique. Pour en apprendre plus sur les autres découvertes scientifiques de cette saison, lisez la nouvelle sur www.antarcticstation.org.

En plus des découvertes scientifiques, les équipes de chercheurs ont installé plusieurs instruments de mesure. Ainsi, l’équipe BELATMOS a installé des instruments qui permettent d’étudier les changements de la composition chimique de l’atmosphère dans le temps, la quantité de particules fines dans l’atmosphère, ainsi que la radiation UV qui atteint la surface terrestre en Antarctique.

L’autre fait marquant de la saison est que la station a fonctionné en mode « zero emission » – en n’utilisant que des énergies renouvelables – pour la majeure partie de la saison. Il a été possible d’atteindre cet objectif grâce à des technologies innovantes telles que le réseau intelligent, qui gère la production et l’utilisation d’énergie dans la station.

Qu’est-ce qu’un réseau intelligent ? Dans la plupart des pays industrialisés, la quantité d’électricité produite est déterminée sur base des besoins de la population qui la consomme. Le réseau intelligent de la station fait exactement le contraire: vu que toute l’électricité provient du soleil et du vent, c’est la consommation qui doit s’adapter à la quantité d’électricité produite (variable dans le temps). Le réseau intelligent distribue l’électricité disponible sur base de priorités préétablies en fonction du moment de la journée (heure du repas, travail, etc.). S’il y a une tempête à l’extérieur et que les éoliennes peuvent fournir suffisamment d’électricité pour faire face aux besoins énergétiques de la station, le DPMS (Demand Power Management System) enverra du courant à toutes les parties de la station et rechargera les batteries prévues pour stocker l’électricité excédentaire. Les jours où peu d’énergie est produite, le système vérifie l’état des batteries pour voir s’il dispose d’assez d’électricité. Dépendamment de cela, il coupera les circuits les moins essentiels en fonction du moment de la journée (ex. garage, machines à laver).

Lorsque l’on doit vivre avec un tel système, on peut avoir certaines frustrations quand il y a peu d’électricité disponible et que le courant dans certaines parties de la station doit être coupé. Il ne sert alors à rien de se plaindre même si on veut recharger son lecteur mp3... Le cuisinier ne peut, par exemple, se servir du four qu’entre 10h30 et midi. Malgré les inconvénients mineurs, l’équipe de la station et les scientifiques se sont habitués à cette nouvelle manière de consommer de l’énergie.

Ce système de réseau intelligent a été développé spécialement pour la station Princess Elisabeth. Nous pouvons ainsi avoir un premier aperçu de ce que la gestion d’électricité pourrait être dans le futur, quand la majorité de l’électricité proviendra, on l’espère, de sources renouvelables.

Pour en apprendre plus sur la station Princess Elisabeth, vous pouvez lire les dossiers pédagogiques et visiter le site www.antarcticstation.org, où vous pourrez consulter d’autres photos et les vidéos de la station.

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