Les profs de sciences on attrapé le virus polaire
Publié le: 04.Nov.2010
Six mois après la conférence d'Oslo, les enseignants belges utilisent la station polaire de recherche Princess Elisabeth afin d'intéresser leur élèves à l'étude des sciences.
Le premier octobre dernier, Wim Van Buggenhout, professeur à Gemeentelijk Technisch Instituut de Londerzeel, organisait deux journées sur le thème du développement durable et des régions polaires. Pour l'occasion, les élèves ont été plongés dans le projet de la Station Princess Elisabeth.
Des experts en mécanique, développement durable et en sciences polaires étaient au programme afin d'échanger avec les élèves. Invitée par Wim Van Buggenghout, un de nos trois professeurs partis pour Oslo (lien interview), Sandra Vanhove y a notamment présenté son expérience en Antarctique.
Mais le virus n'a pas contaminé que les enseignants néerlandophones. Le 26 octobre, Alex Baiverlin, professeur à l'Athénée Royal de Pépinster, inaugurait une option "sciences polaires" et organisait une conférence-débat sur l'utilité d'étudier les sciences polaires à l'école.
Monsieur Gillet, le préfet, a tout d'abord inauguré officiellement la nouvelle option complémentaire "sciences polaires" accessible aux élèves du premier degré. Pour l'occasion, l'école a construit une réplique de la Station Princess Elisabeth afin d'habiller l'entrée de l'étage des sciences. Au programme de l'option, entre autres, sont prévus une visite de la Classe Zéro Emission et la construction d'une éolienne. La soirée s'est ensuite prolongée par une conférence-débat sur l'importance des sciences polaires pour l'éducation en Communauté française. Quatre intervenants étaient invités afin de couvrir différents aspects du problème: Bruno Delille, climatologue; Jean-Jacques Derwael, membre de plusieurs expéditions en Antarctique dans les années '60; Georges Vanloubbeeck, inspecteur général de l'enseignement de la Communauté française et Emmanuelle Driesschaert membre de l'équipe éducative de l'IPF.